Les limites de la tradition ne sont pas aussi intangibles qu’on le croit

"Pour moi la danse a toujours été un plaisir. Quand j’étais enfant, je passais mes journées à danser, et à l’âge de six ans, j’ai intégré une école de danse. C’est pourquoi danse et transmission sont liées dans mon esprit. La danse m’apporte beaucoup et a pris une importance considérable dans ma vie. Elle m’a aussi ouvert de nombreuses portes : de nouvelles amitiés, l’appartenance à un groupe, l’enseignement, la découverte d’autres territoires… C’est une passion qui me prend beaucoup de mon temps, mais c’est ce que j’aime, et c’est une passion saine." Pour définir la danse basque, Maialen parle de "danses conservées par tradition sur notre territoire". Dans son travail, elle s’efforce de maintenir les danses traditionnelles locales et à travers ses créations, de respecter les caractéristiques de ces danses. La difficulté, selon elle, réside dans le fait que les limites ne sont pas toujours très claires, et qu’elles constituent parfois un fardeau. « Nous devons apprendre à bien connaître ces limites et, dans certains cas, à les faire évoluer. Parfois, elles ne sont pas aussi intangibles qu’on pourrait le croire".

Institut Culturel Basque - 2015