"L’Eglise exerçait un certain contrôle sur les pratiques festives"

Type de document :
Vidéo
Mot(s) clé(s) :
Xabier Itçaina
"L’Eglise exerçait un certain contrôle sur les pratiques festives"

Le dimanche et le mardi du carnaval, la fête se déroulait sur la place. Après la partie de pelote, les danses commençaient avec les sauts, réservés aux hommes. Suivaient les contredanses, les danses en chaîne avec les filles, et pour finir, dans la soirée, à nouveau les sauts basques. Il semble que la musique le soir ait été autorisée plus tôt à Itxassou que dans les villages voisins. Les jeunes de Mendionde, notamment, venaient à Itxassou car dans leur village la musique le soir était interdite. Pourtant, le curé d’Itxassou, qui est resté en place de 1909 à 1956, était très lié au Concile de Trente. En 1922, dans un sermon à l’occasion de la Fête-Dieu, il avait déclaré ceci : « J’ai entendu, vérité ou mensonge, que vous voulez utiliser ici quelque chose qui s’est passé pour organiser une grande fête. Ne faites pas cela, ne laissez pas l’aile de la Basse Navarre s’étendre sur notre Labourd ». Au cours de ces années-là, justement, il y a eu beaucoup de Tobera-munstrak (représentations charivariques) à Louhossoa, Bidarray, Hasparren… C’était juste après la guerre, il y avait une forte envie de faire la fête.

Original conservé aux Archives Départementales Pôle de Bayonne, sous le numéro 19AV1523

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