Influence des maîtres à danser de l’Armée sur le répertoire traditionnel

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gavotte Jon Iruretagoyena
Influence des maîtres à danser de l’Armée sur le répertoire traditionnel

Jon Iruretagoyena nous dit que certaines choses ont disparu à cause de l'influence des maîtres de danse de l'Armée française.
Quand une chose nouvelle apparaît, le plus souvent une autre disparaît. Nous savons qu'il y a eu des changements dans la mascarade souletine à l'époque où les maîtres de danse sont revenus de l'armée, à la fin du XIXe siècle. La danse est devenue un spectacle. Un groupe de cinq danseurs, "aitzindariak", est apparu.
Pour leur laisser la place, des personnages ont disparu : l'ours et l'agneau, les prêtres, les notaires, les médecins, le marchand de charbon, le marchand de fleurs...
Des personnages qui ont de l'importance dans le concept et l'idée de la mascarade, du carnaval, ont disparu.
Des danses particulières sont apparues, certaines directement issues de l'armée, comme la gavotte, par exemple.
À l'armée, on dansait la gavotte pour devenir prévôt de danse. C'est la gavotte de Vestris. Vestris était danseur d'opéra. Il a dansé à partir de 1785.
Le cas de la danse du verre, "godalet dantza", est différent. Il s'agit d'une vieille tradition qui est devenue spectacle. Aujourd'hui, elle est pour les danseurs l'occasion de montrer leur virtuosité, chacun à leur tour.

Jon Iruretagoyena. Collecte "Eleketa". 2014 © Département des Pyrénées-Atlantiques – Archives départementales - 19AV318

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