Maialen Astigarraga

Extraits

"Les limites de la tradition ne sont pas aussi intangibles qu’on le croit"

"Pour moi la danse a toujours été un plaisir. Quand j’étais enfant, je passais mes journées à danser, et à l’âge de six ans, j’ai intégré une école de danse. C’est pourquoi danse et transmission sont liées dans mon esprit. La danse m’apporte beaucoup et a pris une importance considérable dans ma vie. Elle m’a aussi ouvert de nombreuses portes : de nouvelles amitiés, l’appartenance à un groupe, l’enseignement, la découverted’autres territoires… C’est une passion qui me prend beaucoup de mon temps, mais c’est ce que j’aime, et c’est une passion saine."

© Institut culturel basque - 2015

"La recréation d’Ezpata-dantza à Elgoibar a été une réussite"

"Étant donné que nous faisons de la danse traditionnelle, on pourrait croire que nous ne pouvons pas faire de la création. Pourtant, la création est un processus perpétuel", souligne Maialen Astigarraga, pour qui les moindres modifications peuvent être considérées comme des créations. Elle évoque la découverte, par l’historien Koldo Lizarralde, d’un document prouvant qu’Ezpata-dantza se pratiquait autrefois à Elgoibar. Afin de faire renaître cette danse, depuis disparue, l’historien a entamé des recherches avec Jon Lizarralde, le directeur de l’ancien groupe de danse local. En 2009, ce travail approfondi a abouti à une recréation de la danse.

© Institut culturel basque - 2015