Démarrage du projet KILT
L’Institut culturel basque et l’AFMR Etcharry "Formation Développement" participent ensemble, avec des partenaires catalans, écossais, italiens et slovaques, à la mise en œuvre d’un projet transnational intitulé KILT. Avec pour objectif de créer des outils d’appropriation linguistique et culturelle pour faciliter la relation à la personne accompagnée en travail social.
KILT (Knowledge Identity Language Tools) a démarré du constat de difficultés vécues par des professionnels du secteur médico-social, Aide Médico Psychologique ou Auxiliaire de Vie Sociale en France par exemple, au regard de la relation personnelle, singulière, qu’ils doivent initier avec les personnes qu’ils accompagnent au quotidien.
Etant au contact de populations porteuses de réalités socioculturelles spécifiques (Roms en Slovaquie, migrants arrivants à Bologne, Barcelone ou Edimbourg, personnes âgées ou dépendantes en Pays Basque...), les futurs professionnels doivent développer une aptitude à instaurer une relation forte, équilibrée avec leurs vis-à-vis, en tenant notamment compte de leur identité culturelle et linguistique.
Le projet se donne ainsi pour objectif de créer des outils d’appropriation linguistique et culturelle pour faciliter la relation à la personne accompagnée en travail social et ainsi d’ouvrir de nouveaux espaces possibles dans la relation sociale et la cohésion sociétale durable.
Piloté par Etcharry Formation Développement et bénéficiant du concours du programme européen Leonardo da Vinci, il permettra de développer des outils pédagogiques en la matière, de les tester en « grandeur nature » puis d’en produire une modélisation adaptable en divers territoires et/ou au bénéfice de différentes populations européennes.
Les partenaires se sont déjà réunis à Bologne au mois de novembre et à Etcharry du 11 au 12 décembre 2013 pour initier leurs travaux.
En savoir plus
- ICB - Terexa Lekumberri
- Fiche de présentation du projet KILT
- Lire aussi l'entretien avec le directeur de l'AFMR Etcharry, Xavier Baylac : "Le développement durable me semble plus intéressant à aborder sous l’angle de l’épanouissement humain"
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