"Kadira" : la danse contemporaine rencontre le jeune public

Une chorégraphie épurée

Pour Pantxika Telleria, se sentir devenir mère est une des grandes aventures de la vie. Une aventure qui a donné à la chorégraphe luzienne de la compagnie Elirale l'envie intense d'investir le monde des touts petits. C'est chose faite aujourd'hui aujourd'hui avec Kadira, pièce réalisée pour le dernier festival le Temps d'Aimer.

Pour séduire les enfants, pas d'artillerie grand spectacle. La chorégraphe a fait le choix d'une mise en scène sobre, avec la chaise comme élément central de la rencontre, comme le témoin d'une histoire d'amour. Et ce sont les danseurs qui créent la magie, porteurs d'une émotion pure et enfantine. Une malice exprimée aussi par le piano de Chaplin qui apporte la force et le burlesque caractéristique du cinéma muet.

Singularité et maturité de la compagnie luzienne

En 2003, Elirale avait présenté au temps d'Aimer "Hiruki Lauki", deux pièces pour trois et quatre interprètes, quêtes identitaires centrée autour de la fémininité. Elles témoignaient déjà de la gravité et de la légèreté d'une artiste qui veut aller à l'essentiel. Cette pièce continue d'affirmer cette singularité et la maturité d'une compagnie née en 2001 à Saint Jean de Luz.

Au-delà de la création, Elirale développe un important volet de sensibilisation au public, concrétisé ici par trois séances réservées aux scolaires et aux centres de loisirs, en amont de la représentation publique, le samedi 14 janvier, à 17h au Colisée de Biarritz.

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