Frantxoa Belleau
Frantxoa Belleau est né à la maison "Giñaborda" à Garris. Il était le second d'une famille de métayers de 12 enfants (8 garçons, dont Xeñan également interrogé et 4 filles).
Il s'est marié en 1947 (année de la loi sur le fermage) et s'est installé fermier avec son père à Giñaborda. En 1955, le propriétaire met la maison en vente mais les Belleau ne peuvent l'acheter. Ils s'installent en 1959 à Succos (maison "Pagadoia").
Frantxoa a eu cinq enfants, fils et petit-fils ont depuis pris la suite de l'exploitation.
Le vidéoenregistrement s'est déroulé à la maison "Pagadoia" à Amorots-Succos. Frantxoa Belleau relate la vie d'une famille nombreuse, son enfance et la scolarité suivie à Garris de 6 à 10 ans, les services d'Eglise, les travaux agricoles en tant que métayer puis fermier. Il décrit les différentes tâches saisonnières qui rythmaient sa vie d'agriculteur, et plus particulièrement celles attachées à la culture du blé, du maïs et de la vigne. Le témoin parle de l'évolution agricole avec l'apparition de nouvelles variétés (le maïs américain), l'utilisation de produits chimiques (désherbants) venant se substituer au travail manuel de l'ouvrier agricole.
Il témoigne sur ses années passées en STO (Service du Travail Obligatoire) en Allemagne durant la guerre de 1939-1945 et enfin sur la figure emblématique de Jean Errecart qui a marqué le canton d'Amikuze.