Patrimoine d'Hérauritz
Kosabateneko iturria (la fontaine de kosabat)
Ce lavoir-fontaine était utilisé par les gens de la place d'Hérauritz. La source coulait en permanence, été comme hiver : qu'il fasse chaud ou froid, même débit, même température.
Les femmes accédaient par un chemin de terre. A l'aller, elles transportaient le linge en brouettes. Au retour, les enfants, à la sortie de l'école, les aidaient avec des cordes à remonter leur chargement.
Non utilisé depuis les années 1950, le lavoir a subi une première restauration en 1956, puis une seconde en 1999, grâce cette fois-ci à lassociation Ur Begi. Une quarantaine de personnes, aidés de deux professionnels, y ont travaillé pendant un an et demi, tous les dimanche matin.
Il y avait autrefois un abreuvoir (non loin du lavoir) où les troupeaux respectaient un ordre de passage.
Iturbideko latsa (le lavoir dIturbidea)
Le lavoir - fontaine d Iturbidea était complètement enseveli au moment où l'association Ur Begi a commencé à s'y intéresser. Leur premier travail a été le déblayage.
Toute la charpente a été taillée dans la forêt grâce à laide d'un scieur de long, acheminée à l'aide de 4 tracteurs et installée en compagnie d'un charpentier professionnel. Les dalles du sol ont gardé les marques de lemplacement des pieds des femmes. Le lavoir a été rénové en 2005.
Le four à chaux
Il fallait une journée pour mettre le four en route.
La chaux était obtenue en brûlant des pierres calcaires à l'intérieur du four.
Sur des barres de fer on disposait le bois, puis les pierres calcaires et enfin la terre ; le tout se consumait ainsi pendant une semaine.
Ce travail s'effectuait aux alentours de Pâques.
La chaux liquide servait ensuite à traiter les arbres fruitiers, à blanchir les maisons.
La chaux non liquide servait dengrais.
Latseko eihera (le moulin de Latsa)
Il y avait autrefois six moulins sur la commune.
Latseko eihera (le moulin de Latsa) remonte au moins au XIVe siècle (1340-1400). Il était alimenté par un ruisseau (Antzara Erreka) qui se jetait ensuite dans la Nive. On appelait bief le canal d'amenée qui acheminait leau du ruisseau vers le moulin. La digue la stoppait ensuite pour la diriger vers le moulin. Non utilisée, leau passait par-dessus la digue à travers une vanne que l'on ouvrait. Tout le site a été aménagé par rapport au ruisseau qui, lors de fortes pluies, peut monter à trois mètres de hauteur.
Le moulin comporte trois parties : la salle des meules, lhabitation et le grenier.
Une grosse crue a détruit le moulin en 1983, cest la fin de son utilisation.