Nahia Garat (1992, Saint-Palais) s'est plongée dans l'ambiance du festival Euskal Herria Zuzenean à Irissarry, début juillet 2020, dans le cadre d'une commande de l'ICB. Diminuée dans ses mouvements par les séquelles d'un récent accident, la photographe se joue de ces contraintes et s'adapte à cette situation pour nous livrer un regard intime sur cette communion entre publics, organisateurs et artistes.
Créer un monde parallèle pour quelques jours, se nourrir d’amitié et d’amour et purger les
tensions du quotidien.
Plonger dans la fête.
Utiliser l’appareil photo pour collecter un témoignage de célébration.
S’éloigner, se rapprocher.
Dissoudre son individualité pour faire corps avec la fête. Maintenir une distance.
Rentrer en contact, puis disparaître.
S’éloigner, se rapprocher.
Photographier les maillons humains de cette chaîne. Bénévoles, musicen.ne.s, enfants,
jeunes, adultes.
Une personne, une bande d’ami.e.s, un couple.
Une façon singulière de célébrer pour chacun.e, relié à tous les autres.
Capter un espace-temps au moment où il apparaît, juste avant qu’il disparaisse.
Nahia Garat