"Iturri zaharretik edaten dut, ur berria edaten, beti berri den ura, betiko iturri zaharretik..." (Je bois à la vieille source, je bois une eau nouvelle, l'eau toujours nouvelle de la vieille source de toujours...).
C'est avec ce poème de Joxean Artze que s'ouvrent les portes de l'univers KALAKAN. Enfants de la tradition, Thierry, Paxkal et Jamixel n'en sont pas moins métisses. Car s'ils revendiquent leur identité basque, ils sont aussi les enfants du rock, de la télé, du Pays Basque d'aujourd'hui et du monde de demain. Et s'ils chantent en Euskara (langue basque), c'est pour exprimer cet enracinement global, celui qui fait dire au poète portugais Miguel Torga : "L'universel, c'est le local moins les murs". Cette identité plurielle s'appuie sur l'euskara, sa couleur, sa rythmique, sa diversité et sa propre musicalité. Pour KALAKAN (qui signifie "bavardant", "en train de tchatcher" en euskara), la langue est la musique première.