Mathieu Vivier (Bayonne, 1986) est directeur artistique du centre choréographique Bilaka de la fédération de danse basque Iparraldeko Dantzarien Biltzarra installé à Bayonne. Très jeune, il a intégré le groupe Leinua de Saint Pierre d'Irube et depuis sa passion pour la danse ne l'a plus quitté. Dans son travail de chorégraphe, il refuse de choisir entre tradition et modernité, pour lui ce sont deux ingrédients indispensables du processus de création.
Comment décide-t-on de devenir chorégraphe ?
Ce n’est pas un choix que j’ai fais à un moment donné, ça s’est imposé de fait, ça fait partie de moi, c’est une façon de chercher des réponses aux questions essentielles que je me pose. Je crois que c’est le propre de l’art de parler à l’âme, d’être au dessus de la raison, d’atteindre, grâce à l’émotion, des choses que le discours, le langage ne peuvent atteindre. Avec le temps je me suis rendu compte que ce besoin d’écriture que j’ai depuis assez jeune finalement, même si je ne l’assume que récemment, vient de là, il vient de ce besoin de chercher des réponses à des questions comme: "Qui suis-je ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?". Concernant la danse traditionnelle basque, lorsqu’on est danseur basque, on hérite de quelque chose de singulier, d’une pratique artistique qui est une constituante essentielle de la culture basque et je crois que l’on est aussi un peu responsable de son maintien, de son développement, de sa protection. Après, toute la question est de savoir comment faire pour la protéger. Ce qui m’intéresse plus particulièrement, c’est la création d’une culture basque contemporaine. Comment j’utilise la danse traditionnelle pour faire de la création, sans trahir cette matière traditionnelle ?
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Après vos études en Sociologie et Sciences Politiques, vous avez préféré l’action aux discours ?
Non, la politique et les sciences humaines en général, nourrissent toujours ma réflexion et ma pratique de chorégraphe. En tant qu’artiste on ne fait pas de la politique mais on propose quand même des choses, une vision du monde, on propose une représentation, on agit donc forcément sur le monde quelque part, chacun à son niveau bien sûr.
Dans votre première création Negua, vous avez montré les rites et autre mythes du Pays Basque ; c’est un sujet qui vous tient à cœur ?
Negua est un spectacle qui a pour sujet les rites carnavalesques, les rites qui ont lieu au cœur de l’hiver justement pour inverser l’ordre des choses, pour retourner à l’autre saison, celle du renouveau de la nature. Puis, on s’est demandé comment faire pour penser notre culture dans notre monde contemporain ? Quel est notre hiver aujourd’hui ? Quels sont nos rites, quel sens leur donne t-on, dans notre environnement urbain en ce qui me concerne, en opposition au monde rural de nos ancêtres qui ont donné naissance à ces rites ?
C’est le propre de l’art de parler à l’âme, d’être au dessus de la raison, d’atteindre grâce à l’émotion, des choses que le discours, le langage ne peuvent atteindre.
Finalement notre hiver à nous, qu’est-ce que c’est ? Quels sont les maux de notre monde actuellement ? Et si c’était le monde moderne lui-même ?
C’est vrai qu’aujourd’hui il y a peut être un besoin de retour à l’essentiel aux forces de la nature, en tous les cas c’est ce besoin que l’on a eu collectivement avec les interprètes de Negua. Nous avons voulu identifier notre hiver et savoir comment faire pour aller mieux par le biais de nos danses, de nos chants. Et je crois que le meilleur remède est celui que l’on a appliqué en dansant et chantant ensemble ; c’est quelque part assez proche de ce qui se passe aussi dans les rites carnavalesques, où le plus important, ce n’est pas vraiment le résultat du spectacle mais c’est plutôt ce qui se passe autour du spectacle, cette aventure humaine, ce que l’on vit ensemble pour affronter l’hiver, même si dans Negua on a porté un intérêt réel à avoir un spectacle abouti.
Comment se porte la danse au Pays Basque aujourd’hui ?
Je crois que la danse se porte bien, même si c’est un art complexe, notamment pour le public. Sur ce territoire il y a le Malandain Ballet Biarritz notamment et d’autres institutions et compagnies qui font ce travail de sensibilisation des publics. Après, nous sommes dans une période assez difficile pour l’art ; peut-on dire que l’art se porte bien en général ? Je ne suis pas sûr que l’on puisse dire cela aujourd’hui. Concernant la danse basque, malgré tout, elle se porte bien après avoir traversé une période difficile dans les groupes, avec une baisse des effectifs en général, mais surtout grâce à beaucoup d’acteurs, d’activités et d’initiatives, qui font que les choses vont mieux et qu’elles vont aller mieux. Les acteurs de ce secteur sont dans une démarche très dynamique et créative et proposent des choses permettant à la danse de se développer. Le travail que nous portons avec la fédération Iparraldeko Dantzarien Biltzarra (IDB) est vraiment dans cette dynamique de donner un nouveau cadre qui permette à la pratique, à l’enseignement et à la transmission de se développer d’une part et à la création et à la professionnalisation d'exister d’autre part. Répondre aux problématiques qui se présentent à nous pour que la danse dans sa dimension sociale et traditionnelle continue d’exister et qu’en même temps un niveau d’exigence soit possible, tout en faisant que les choses cohabitent et s’entraident. La fédération a ce nouveau projet global partagé et grâce à cela, la danse se porte plutôt bien.
En tant qu’artiste on ne fait pas de la politique mais on propose quand même des choses, une vision du monde, une représentation, on agit donc forcément sur le monde quelque part, chacun à son niveau bien sûr.
En ce qui concerne les groupes et les écoles de danse traditionnelle de façon générale, ils ont beaucoup de concurrence, notamment sur les terrains de sport. Pour les jeunes garçons surtout, faire de la danse n’est pas leur premier réflexe et effectivement les groupes manquent d’effectifs. Néanmoins, il y a, je crois, entre 50 et 70 groupes en Iparralde, avec une pratique de la danse traditionnelle très forte sur certains territoires et un projet nouveau de la fédération IDB qui s’intéresse à la formation afin d’aider les groupes dans leurs besoins, c’est une ressource nouvelle pour ces groupes. Sur des territoires donnés il y aussi des occasions d’aborder un travail en commun avec le réseau Dantza sarean.
Puis il y a une nouvelle dynamique portée par la cellule pédagogique avec le Conservatoire Maurice Ravel de la Côte Basque pour un enseignement en danse traditionnelle exigeant, avec des complémentarités en danse contemporaine et danse classique.
Actuellement on récolte les fruits de ces efforts de formation avec des jeunes danseurs de 16 à 18 ans ayant un bagage et une diversité dans leur langage très intéressant. Je crois que ce seront des interprètes mais aussi des formateurs de haut niveau. C’est un cercle vertueux qu’il faut réussir à enclencher.
Dans les groupes de danse, on a eu une période difficile avec une baisse des effectifs en général, mais grâce à des acteurs dynamiques et leurs initiatives, les choses vont bien mieux.
Un des enjeux du projet global de Bilaka c’est de donner une issue à des danseurs qui envisagent une carrière professionnelle un jour, pour qu’ils n’aient pas à s’expatrier pour et de leur pratique artistique. Avec la création de cet espace, on pourrait imaginer avoir une carrière de danseur sans quitter le pays ni la pratique de la danse basque, donner l’occasion de s’engager dans une démarche professionnelle et arriver aussi à constituer ce groupe de danseurs pour faire exister la culture basque au-delà de nos frontières. Bien sûr, s’ils désirent partir pour s’enrichir avec de nouvelles expériences ailleurs, c’est très bien aussi. La troupe Kukai est un bon exemple: Ils ont crée leur compagnie, ils ont travaillé durement pour développer leur projet et s’installer sur la scène internationale et à présent ils tournent dans le monde entier et sont reconnus par des prix de dimension nationale en Espagne. Ce ne sont pas des idées à exclure et je crois que l’on peut créer cet outil qui permette à la danse basque de se développer en Iparralde.
Il y a des ressources nouvelles, des dispositifs nouveaux qui font que la danse basque vit une période heureuse en Iparralde de façon générale.
Quels sont les rendez-vous "danse" au Pays Basque ?
Il y a Le Temps d’Aimer à Biarritz bien sûr et d’autres rendez-vous comme Le Temps d’Aimer les Mômes pour le jeune public ou le rendez vous spécifique à la danse traditionnelle, preuve qu’il y a un intérêt qui se développe ici autour de cette pratique. Il y a aussi des rendez-vous "danse" dans les programmations pluridisciplinaires comme à la Scène Nationale, la Communauté d’agglomération Pays Basque, ... Outre Bidasoa il y a aussi beaucoup d’occasions de voir des spectacles de danse avec un intérêt certain pour la danse contemporaine. Et puis bien sûr, les fêtes de villages, nos rites, les carnavals, ... sont autant d’occasions de danser ou de voir des spectacles ; bref beaucoup de rendez-vous, mais il n’y en a jamais assez, on peut en créer d’autres.
Quelle est votre approche du patrimoine immatériel du Pays Basque ?
Bilaka s’intéresse à la création à partir du patrimoine immatériel du Pays Basque.
Comment créer à partir de la tradition ?
Le premier pas c’est d‘abord un apprentissage long et profond pour bien connaître ces traditions. Connaître notre danse traditionnelle, ses constituantes, les mouvements, comment les interpréter et dans quel contexte, quel est son rôle dans la société. C’est important comme prérequis.
Ensuite vient le besoin de s’intéresser à autre chose, d’apprendre d’autres langages. Cette idée que si l’on ne connaît pas de langue étrangère on ne connaît pas sa propre langue. C’est dans cette capacité à se décentrer que l’on apprend le plus de nous. Il ne faut pas avoir peur de l’autre ou d’apprendre autre chose, de danser autre chose, de se former… L’autre, en nous apprenant de lui-même nous permet d’en savoir plus sur nous. C’est dans cet "entre" que les choses existent. Pour moi ce raisonnement est très important, se dire que les choses existent par leur relation des unes aux autres. Je crois que c’est une réflexion obligatoire avant le travail de création.
L’autre, en nous apprenant de lui-même nous permet d’en savoir plus sur nous. C’est dans cet "entre" que les choses existent. Pour moi ce raisonnement est très important.
Il y a aussi une image que j’aime bien, celle du quartier. On dit souvent d’un quartier qu’il a conservé son identité. L’identité c’est une qualité qui peut être conservée ou mise en danger et qu’on peut vouloir protéger... Cela peut être à cause d’une masse urbaine qui absorbe le quartier et fait disparaître ses habitants, son mode de vie, sa langue. Alors la question est : "Comment faire pour que le quartier existe dans cet environnement changeant ?"
Si on rapporte cela à la danse ou à d’autres pratiques à partir de la tradition, comment fait-on pour qu’elles existent dans un monde changeant ? Si on change la danse ou le quartier, qu’on le transforme pour s’adapter à son nouvel environnement, on change sa nature, donc ce n’est plus le même, il a disparu. Par conséquent, est-ce toujours de la danse basque, de la culture basque ? C’est toute la complexité.
Ce sont ces questions, entre les prérequis et ces réflexions que l'on doit se poser quand on aborde la création à partir de la danse traditionnelle, c’est être conscient de nos responsabilités et de cette mission de faire exister la danse traditionnelle dans le contexte sociétal contemporain. Plus que défendre je préfère le terme d’activation, activer nos ressources, ouvrir ce que l’on a en commun, pour éviter de rester dans l’entre nous, être dans cette démarche de faire vivre les éléments qui constituent notre culture. C’est en tous cas notre démarche, ça passe par des expérimentations dans une dynamique vivante. N’oublions pas aussi que le terme de tradition vient de "transmettre", mais en latin tradere c’est aussi trahir, c’est livrer quelqu’un à l'ennemi ; donc dans la racine même du mot tradition il y a trahison. Forcément les danses et musiques appartiennent à un peuple qui évolue selon l’époque donc forcément, ses traditions évoluent, on est nous partie prenante de cette perspective dynamique et donc par conséquent acteur d’une trahison quelque part. Après c’est à chacun d’être responsable et de savoir où se place le curseur en connaissance de cause.
Dans le cas de Bilaka, deux chemins ont été choisis: celui de la conservation des traditions, des rites, et celui de l’expérimentation, de l’exploration – toujours dans une démarche de création de spectacles. Dans les deux cas, ce sont des manières d’être ensemble de partager des représentations et des moments qui constituent notre identité.
Vous avez l’impression que la société basque regarde plutôt vers son passé ou vers l’avenir ?
J’entends dans "société basque" la notion de territoire. Je crois que c’est un peuple profondément attaché à ses racines, à son passé et qui le vit intensément au présent. Je crois que le peuple basque est prêt à s'engager dans une démarche émanant des idées développées ici, comme l’ouverture à l’autre, la création, l’envie d’évolution. Les retours sur le travail de Bilaka sont très positifs en ce sens. Je crois que le peuple basque est tourné vers l’avenir, attaché à son passé, prêt à aller de l’avant et qu’il va vivre de grandes périodes d’évolution.
Revenons à la naissance de Bilaka
Quels sont nos rites, quel sens leur donne t-on, dans notre environnement urbain en ce qui me concerne, en opposition au monde rural de nos ancêtres qui ont donné naissance à ces rites ? Qu'en est-il de notre hiver ? Et si c’était le monde moderne lui-même ?
La création de Bilaka était un vrai besoin, on était plusieurs jeunes à venir de groupes différents et plutôt isolés en qualité d’interprètes. Moi je suis de Villefranque, je dansais à Leinua à Saint Pierre d’Irube, et j’ai beaucoup appris au contact d’autres danseurs de Bilaka, on a mis nos connaissances en commun, on les a approfondies, et cela a encouragé notre pratique. Je crois que c’était nécessaire aussi pour la création, on a décidé de ne pas faire un projet de compagnie fermée, mais plutôt de faire un projet ouvert sur le monde de la danse basque, c’est pour cela qu’à présent ce projet fait partie des projets de la fédération IDB. Dès le départ, ce projet a été ouvert aux danseurs qui le souhaitaient, qui réunissaient les conditions et qui avaient envie de s’engager dans une pratique exigeante pour apprendre et progresser. C’est aussi un projet ouvert aux créateurs, car en fait il n’y a pas de chorégraphe attitré. Je suis actuellement directeur artistique pour une période de trois ans seulement et j’ai écris une chorégraphie cette année, mais je ne suis pas le seul; d’autres chorégraphes sont invités. On met à disposition du collectif d’autres créateurs et à disposition des créateurs le collectif. C’est très important dans notre projet et c’est ce qui nous singularise par rapport à d’autres compagnies. Bilaka c’est à ce jour une dizaine de musiciens et 16 danseurs avec une pratique exigeante, pour certains même quotidienne ; cela pourrait être plus demain car nous souhaitons partager notre travail avec toujours plus de danseurs. Pour la plupart ils sont étudiants, il y a un seul danseur professionnel (plus pour les musiciens), mais quatre autres aimeraient le devenir ; les autres sont amateurs et font cela par passion en plus de leur profession ou activité...
Pour les danseurs du Pays Basque, c’est important de traverser la Bidasoa ?
Plus qu’important c’est naturel. Avec Jon Maya, Gari Otamendi et tous les danseurs et autres chorégraphes avec lesquels on a pu travailler au Pays Basque, on partage le même langage, la même pratique, on a une proximité naturelle, ... Après au Pays Basque Sud, il y a une dynamique plus importante en ce qui concerne la danse, plus d’espaces, c’est plus propice à l’apprentissage et à la création; on y va aussi beaucoup pour de la formation en danse contemporaine, on va à Dantzagune à Errenteria qui se trouve en plus près des studios de Kukai où il y a aussi des dispositifs de formation suivis par les danseurs de Bilaka depuis des années. Donc oui, on a une proximité naturelle et c’est aussi un besoin d’avoir cette relation, cette ressource. Il y aussi la compagnie Argia d’Urbeltz qui est pour moi une référence et dont certains danseurs sont invités ; on apprend beaucoup car il y a aussi des singularités de langage selon les territoires, les provinces, et ils ont donc beaucoup à nous transmettre. Puis, dans ma vie professionnelle je croise beaucoup de gens qui ont moins l’habitude de passer la frontière et je me suis rendu compte qu’il y avait vraiment un effet frontière, qu’il y a des gens qui ne la croisent jamais en fait. Je crois qu’il y a une certaine prise de conscience publique par rapport à cela et qu’il y a des efforts qui sont faits dans le domaine du transfrontalier, pour une meilleure relation, un meilleur passage de frontière. Dans mon domaine on essaie d’accompagner les spectateurs au-delà de la frontière mais aussi des artistes qui des fois ne se connaissent pas, pour une meilleure porosité, pour que ce territoire européen finalement vive aussi de façon plus ouverte…
En dehors des salles de danse, vous fréquentez aussi les euskaltegi… L’apprentissage de l’euskara est important pour vous ?
Je crois que le peuple basque est tourné vers l’avenir, attaché à son passé, prêt à aller de l’avant et qu’il va vivre de grandes périodes d’évolution.
Oui c’est essentiel. J’aurais aimé faire cette interview en euskara mais j’ai encore du mal à développer certaines idées. Je n’ai pas eu la chance d’apprendre la langue basque gamin et de grandir avec cette langue ; on ne choisi pas forcement où l’on naît mais on choisi le rapport que l’on veut avoir avec ce territoire, et ce rapport là il se ferait naturellement en euskara. Je crois que la langue donne aussi une vision du monde et constitue l’âme du peuple donc c’est important pour moi de vivre en euskara.
Pour votre nouvelle création, vous nous donnez rendez-vous au bord de l’eau ?
Rendez vous à la mer oui.
Pour notre nouveau spectacle Saio zero (Essai zéro), on reprend ces questions fondamentales: "Qui suis-je; où vais-je; que fait-on de notre danse, avons nous le droit de traiter la danse basque comme cela ? On fait bien ?". Car l’on se pose vraiment toutes ces questions et c’est important pour nous de les approfondir et les concrétiser dans une création comme Saio zero. Puis, assez vite on a associé ces questions avec l’image de la mer.
Dans mon travail il y a toujours la présence de matières organiques. Dans Negua il y avait le feu, le sang, la neige… Ici j’ai choisi la mer qui dans son roulis incessant se renouvelle toujours finalement, c’est toujours le retour de la même vague sur le même bord, le retour de la marée contre le rivage… C’est le texte et l’idée que l’on utilise dans Saio Zero qui se déroule au présent, car finalement pour le danseur il n’existe pas d’autres temps que le présent et c’est aussi ce que l’on dit dans ce spectacle. C’est une expérimentation, un essai plus contemporain où l’on met la danse traditionnelle dans un écrin contemporain, plus exigeant aussi au niveau de la création et on verra ce qui se passe, en tous les cas on pose des questions sans forcément obtenir ou chercher de réponses, mais on suit un cheminement partagé avec les membres de Bilaka. Cette fois-ci, on a formé un groupe d’écriture chorégraphique pour créer de la matière, on a ficelé cela ensemble avec les danseurs pour travailler ensuite avec les musiciens, pour qu’il y ait une résonance entre danse et musique.
Enfin, vous voulez peut être répondre à une question qui n'a pas été posée ?
Non je ne vois pas ; je crois que j’ai beaucoup parlé... Milesker ainitz de vous intéresser à nous et à la danse.